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Une salle dans laquelle est projeté le film Transept de Boris Charmatz & César Vayssié. La projection occupe toute la surface du mur. On voit sur l'image un homme, qui porte une jupe. Il effectue un mouvement pour lequel son torse se rapproche du sol. on le voit de profil dans un espace qui pourrait être celui d'une cathédrale.

Projection au Commun, lieu central de DANCE FIRST THINK LATER Danse, performance, arts visuels et images en mouvement. 10.10 - 10.11.24. Curation O. Kaeser / ARTA SPERTO

Boris Charmatz & César Vayssié
TRANSEPT, 2023, 40’, projection vidéo HD, sonore, d’après SOMNOLE. Le Commun. Première projection en Suisse
Chorégraphie et interprétation : Boris Charmatz /
Réalisation : César Vayssié /
Cheffe opératrice : Malgorzata Rabczuk /
Lumières : Yves Godin /
Chef opérateur son : Martin Descombels / Assistante chorégraphique : Magali Caillet Gajan /
Image et montage : César Vayssié - A_FE /
Étalonnage : Herbert Posch - vidéo de poche /
Mixage : Martin Descombels /
Régie générale : Fabrice Le Fur /
Renforts régie plateau : Louis Leclerq, Elena Grateau /
Production : Terrain / Coproduction : Frac Sud – Cité de l’art contemporain
Danseur, chorégraphe, créateur de projets expérimentaux comme l’école éphémère Bocal, le Musée de la danse ou Terrain, institution sans murs ni toit, Boris Charmatz soumet la danse à des contraintes formelles qui redéfinissent le champ de ses possibilités. La scène lui sert de brouillon où jeter concepts et concentrés organiques, afin d’observer les réactions chimiques, les intensités et les tensions naissant de leur rencontre. « Saint-Eustache. Je danse et siffle dans la basilique gothique. Pierre de taille pour sol, immensité du monument, son réverbéré. Je ne suis pas croyant, mais je cherche le calme émotionnel. Depuis quelque temps je danse, travaille, crée dans des églises : la danse en a été bannie pendant des siècles, elle revient soudain devant l’autel et s’interroge. A moins que ce ne soit le bâtiment qui nous interroge : je cherche quelque chose que je ne trouve que là. Une sorte de liberté dans le détachement. On cherche un titre : ce sera transept, le lieu où nous filmons. Dans l’étymologie, « clôture » et « au-delà ». Filmer la danse, c’est la clore et l’amener un peu au-delà, non ? » (Boris Charmatz)
Formé à l’École de danse de l’Opéra National de Paris puis au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, Boris Charmatz est l’auteur de plus de 30 pièces chorégraphiques. De 2009 à 2018, il a dirigé le Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne et y a déployé le Musée de la danse. Il a présenté son travail sur de nombreuses scènes à l’international, et aussi au MoMA New York (2013) avec Musée de la danse : Three Collective Gestures, à la Tate Modern Londres (2015) avec If Tate Modern was Musée de la danse?, à l’Opéra de Paris (2015) avec 20 danseurs pour le XXe siècle.
En 2020, le Festival d’automne à Paris lui consacre un Portrait, avec 9 pièces. En 2023, le FRAC Sud – Cité de l’art contemporain à Marseille présente l’exposition Boris Charmatz – Danse gâchée dans l’herbe, composée de 6 films. En 2024, il est l’artiste complice du Festival d’Avignon. La monographie Boris Charmatz est publiée par le MoMa New York en 2017. Il construit un projet artistique franco- allemand avec Terrain et Tanztheater Wuppertal Pina Bausch, qu’il dirige depuis août 2022.
borischarmatz.org
Diplômé de l’ENSA de Dijon, ancien pensionnaire de la Villa Médicis à Rome, César Vayssié réalise des films qui s’aventurent hors des frontières du cinéma. À la croisée des pratiques, il mène un travail sur l’image sous forme de films et de performances qui mettent en scène l’énergie du corps dansant et sa charge politique. Il collabore notamment avec des artistes de la scène comme Boris Charmatz, Philippe Quesne, François Chaignaud ou Olivia Grandville. Il est artiste compagne de Mille Plateaux, Centre Chorégraphique National à La Rochelle, où il développe le projet Faune, laboratoire de création filmique pour les artistes chorégraphiques.
a-fe.fr
La 3e édition de Dance First Think Later poursuit l’exploration du champ de la danse, dans un sens large, abordé par des points du vue chorégraphiques, performatifs, vidéos, sculpturaux ou dessinés. Les oeuvres choisies proposent des expériences esthétiques et sensorielles, tout en abordant des questions anatomiques, rituelles, politiques, identitaires, scientifiques, mémorielles, territoriales, climatiques ou thérapeutiques. Le corps, ses gestes et ses mouvements, sont au centre de questionnements humains et sociétaux, individuels et collectifs.
Avec Dance First Think Later, Arta Sperto propose une manifestation hybride, à la fois exposition et festival, qui jongle avec les caractéristiques respectives des oeuvres, leur durée, leurs besoins spatiaux et techniques. Dans cette logique, une partie de l’exposition changera de jour en jour.
La programmation regroupe une vingtaine d’artistes, duos ou collectifs, représentant dix pays d’origine et plusieurs générations (de 26 à 88 ans). Ils et elles sont identifié·e·x·s dans les champs de la danse, de la performance, de l’art contemporain, de l’image en mouvement, ou dans plusieurs de ces domaines. Tou·s·x·tes ont une pratique du mouvement dans différents types de contextes, dont des espaces d’expositions. Arta Sperto recherche cette proximité entre performers et spectateur·ice·x·s pour favoriser un rapport privilégié aux oeuvres. Il y aura une vaste installation, 6 oeuvres vidéo, 13 performances qui représentent 25 événements live, un atelier-colloque avec 8 intervenant·e·x·s, une soirée cinéma. Trois performances impliquent plus de 50 interprètes locaux. Plusieurs vidéos explorent les rapports entre corps et architecture.
Le lieu central de Dance First Think Later est le Commun. Un des grands espaces sera dédié à l’installation de Cynthia Lefebvre – qui sera activée pendant trois jours par des performances – et, en contrepoint, à la projection vidéo de Padmini Chettur. Les deux petites salles seront utilisées pour des projections vidéo en alternance, respectivement de Boris Charmatz & César Vayssié et de Carole Douillard & Babette Mangolte sur un mur blanc, et de Eszter Salamon et de Gerard & Kelly sur un écran. Ces quatre films mettent en jeu des corps en mouvement dans des architectures marquantes. L’autre grand espace sera consacré aux performances qui se succéderont pendant quatre semaines : celle de Juliette Uzor dans son installation, un programme avec Alina Arshi, Tamar Kisch et Tyra Wigg, les dernières créations respectives de DD Dorvillier et de Ola Maciejewska, une performance collective en première genevoise de Jérôme Leuba, et un projet évolutif de Ruth Childs & Cécile Bouffard.
Une sélection de partitions des performances programmées sera présentée dans un dispositif modulable. Ces éléments visuels (dessins, schémas, photos, textes, notes...), peu montrés dans les théâtres et les festivals, permettent de s’immiscer dans les processus créatifs des artistes, et apportent ainsi des éléments complémentaires à la perception et à la compréhension de leur travail.
Un des studios de l’ADC à la Maison des arts du Grütli sera l’écrin pour une performance d’Emily Mast, impliquant un musicien et six danseur·euse·x·s spécialement entraînée·e·x·s pour l’itération genevoise de la pièce. Marie-Caroline Hominal y présentera aussi une installation de deux projections vidéo ainsi qu’une nouvelle performance. Aux cinémas du Grütli, deux courts-métrages de Pascal Greco, tournés au Musée d’art et d’histoire seront projetés et suivis d’une table ronde rassemblant des protagonistes du projet. A la Maison Saint-Gervais, le collectif La Tierce se saisira du contexte spatial du 7e étage comme personnage principal de sa proposition. Et Marco Berrettini, avec Alice Gervais-Ragu, proposeront un projet de recherche sous forme d’atelier-colloque, avec la complicité de huit intervenant·e·x·s actif·ve·x.s dans différents domaines des arts et des sciences.
Un projet intégré à la programmation sera présenté plus tard, en février 2025. Il s’agit d’une performance de Joan Jonas, qui fera l’objet de répétitions et d’un workshop avec une quinzaine d’étudiant·e·x·s de la HEAD encadré·e·x·s par la directrice de mouvement Nefeli Skarmea, qui aboutira à deux présentations publiques au Cube.

Vendredi 11 octobre 2024 13:00 - 18:00
Samedi 12 octobre 2024 11:00 - 18:00
Dimanche 13 octobre 2024 11:00 - 18:00
Mardi 15 octobre 2024 13:00 - 18:00
Mercredi 16 octobre 2024 13:00 - 18:00
Jeudi 17 octobre 2024 13:00 - 18:00
Vendredi 18 octobre 2024 13:00 - 18:00
Samedi 19 octobre 2024 11:00 - 18:00
Dimanche 20 octobre 2024 11:00 - 18:00
Mardi 22 octobre 2024 13:00 - 18:00
Mercredi 23 octobre 2024 13:00 - 18:00
Jeudi 24 octobre 2024 13:00 - 18:00
Vendredi 25 octobre 2024 13:00 - 18:00
Samedi 26 octobre 2024 11:00 - 18:00
Dimanche 27 octobre 2024 11:00 - 18:00
Mardi 29 octobre 2024 13:00 - 18:00
Mercredi 30 octobre 2024 13:00 - 18:00
Jeudi 31 octobre 2024 13:00 - 18:00
Vendredi 1 novembre 2024 13:00 - 18:00
Samedi 2 novembre 2024 11:00 - 18:00
Dimanche 3 novembre 2024 11:00 - 18:00
Mardi 5 novembre 2024 13:00 - 18:00
Mercredi 6 novembre 2024 13:00 - 18:00
Jeudi 7 novembre 2024 13:00 - 18:00
Vendredi 8 novembre 2024 13:00 - 18:00
Samedi 9 novembre 2024 11:00 - 18:00
Dimanche 10 novembre 2024 11:00 - 18:00
Espaces d’exposition «Le Commun»

http://www.ville-geneve.ch/plan-ville/salles-culturelles-polyvalentes/espaces-d’exposition-«le-commun»/

rue des Vieux-Grenadiers 10, 1205 Genève
1200 Genève
Suisse

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Exposition
  • Tous publics
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