La Panne
Friedrich Dürrenmatt traduction Walter Weideli

Direction Artistique Gabriel Alvarez
Jeu Clara Brancorsini, Albeiro Pérez, Andres Moure, Omaira Rodriguez, Justine Ruchat, Hèctor Salvador Vicente
Rythmes Ulysses Alvarez
Musique, Chants, Eric Bongcam
Intervention plastique et culinaire Cyril Vandenbeusch
Scénographie Gordon Higginson
Réalisation scénographie Alex Gerenton
Décor Delia Meyer
Costumes Aline Courvoisier
Éclairages Francesco Dell’Elba
Administration Laure Chapel – Pâquis Production
Vous reprendrez bien un peu de culpabilité?
On s’empiffre à l’enseigne Dürrenmatt mais il arrive que l’addition soit douloureuse. Surtout quand vous êtes le dindon d’une farce qui brasse allègrement les notions de justice, de vérité et de genre.
L’auteur de La Panne aimait la ripaille. Il se trouve que Gabriel Alvarez aussi, qui concocte régulièrement d’étonnantes agapes scéniques dont il a le secret. Un conducteur qui s’égare, une panne, un dîner qui tourne au procès, il n’en faut pas plus pour faire grimper la tension. Le reste est affaire de jeu, qui est un jeu de dupes si l’on considère que le droit relève d’une certaine fiction. Quoi qu’il en soit, deux rituels se confrontent ici, l’un judiciaire, l’autre gastronomique. Les bouches accusent, tordent les consciences, déchirent les viandes, et ça fait des grands flchss, comme chantait Brel. En prenant place à la table de ce jubilatoire huis-clos, entre fromage et dessert, justice et vérité, on acceptera de ne pas toujours se sentir bien dans son assiette.
Durée 90 minutes
Dès 15 ans
Production Studio d’Action Théâtrale
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Le Studio d’Action Théâtrale est au bénéfice d’une convention de subventionnement avec la ville de Genève
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Dans le cadre du Temps fort Échanges et en partenariat avec la Fête du Théâtre