L’écrivain Michel Layaz nous emmène à la suite des décalés et des marginaux. De la langue sur la brèche à la vie minoritaire, écrivons !
Certaines personnes, par choix, ou alors contraintes, s’écartent plus ou moins de la norme sociale, sortent du sillon et font un pas de côté. C’est à elles que nous nous intéressons.
Nous réfléchissons aux comportements, aux attitudes de celles et ceux qui s’éloignent des modes de vie majoritairement attendus par notre société. Nous prenons donc en compte diverses formes de déviance, celles qui constituent des personnalités «bizarres» ou décalées. Notre ligne de démarcation s’arrête à ce que l’on peut appeler une «douce folie».
Comment faire exister des personnages quelque peu loufoques, ou franchement marginaux ? Par quels «procédés» les faire vivre ? Il s’agit d’une part de décrire les agissements de ces personnages, de les mettre en situation et d’autre part de réfléchir parfois aussi à la langue que ceux-ci pourraient parler.
Michel Layaz publie ses romans aux Éditions Zoé et s’est fait connaître avec Les Larmes de ma mère et La Joyeuse Complainte de l’idiot. Le plus récent, Deux filles, est paru en septembre 2024. En 2007, il participe au livre collectif qui défend l’idée d’une littérature-monde en français (Gallimard 2007). Ses romans explorent volontiers la complexité et les travers des relations familiales. Ils interrogent aussi souvent les formes de «déviance» dans la société bourgeoise en se focalisant sur des personnages excentriques. À plusieurs reprises, ses livres ont été récompensés. Michel Layaz enseigne à l’Institut littéraire suisse.
Maison de Rousseau et de la Littérature
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