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L'image est tirée du film Bright Hours. On y voit une performer devant une architecture de béton, un pilier occupe le milieu de l'image pour se terminer hors champs. Au fond le ciel est très bleu. La performer porte des vêtements noirs, elle est debout, face à la caméra, les jambes fléchies au niveau des genoux, jambes écartées. Son visage est tourné sur le côté droit. Le bras droit est tendu au niveau de la poitrine, son bras gauche est relevé et se replie au dessus de sa tête.

Projection au Commun, lieu central de DANCE FIRST THINK LATER Danse, performance, arts visuels et images en mouvement. 10.10 - 10.11.24. Curation O. Kaeser / ARTA SPERTO

Bright Hours, 2023, 25’, vidéo 4K, couleurs, son.
Le Commun. Première projection en Suisse
Un film de : Gerard & Kelly /
Musique : Moses Sumney /
Scénario : Gerard & Kelly avec Loïc Barrère /
Image : Clément de Hollogne /
Costumes : Glen Mban / Montage : Grégoire Brice /
Avec : Jeanne Balibar, Emara Neymour-Jackson, Germain Louvet, David Paycha /
Production & Compagnie / Coproduction : Caviar avec la participation de HVH Films /
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Avec le soutien du Ministère de la Culture – Direction générale de la création artistique, du Carré d’Art – Musée d’art contemporain de Nîmes, de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings, du CCN – Ballet National de Marseille, de Harbour Picture Company, de Justine Schreyer Lewin & Howard Lewin producteurs associés, Lauri Michelle Firstenberg, Idee German, Taylor Houghton, Jon Hutton, Charles Klein, Geoffrey Kristof, John Schwartz
Américains basés à Paris, Gerard & Kelly développent une identité artistique à la frontière de la danse et de l’art contemporain. Leur pratique pluridisciplinaire, entre installation et performance, intègre la vidéo, l’écriture, la chorégraphie, le dessin ou la sculpture. Leur travail explore le potentiel critique de l’intimité pour opérer un changement social radical.
Le film Bright Hours s’inscrit dans un cycle de travail au long cours, Modern Living, qui explore les mécanismes culturels, sociaux et politiques entre l’architecture d’habitation et les relations humaines qui s’y développent. Le film se focalise et spécule sur la relation entre l’architecte Le Corbusier (1887-1965) et la danseuse Joséphine Baker (1906-1975) lors d’une croisière en 1929. Les artistes infusent dans la Cité Radieuse une sensualité joyeuse et une force subversive, ré-imaginant le chef-d’œuvre moderniste de Le Corbusier à Marseille comme un bateau flottant sur l’horizon, qui suspend, le temps du voyage, les normes et les frontières. Bright Hours met en scène Jeanne Balibar dans le rôle de Le Corbusier et Emara Neymour-Jackson, une jeune danseuse étasunienne, dans le rôle de Joséphine Baker. Germain Louvet, étoile du Ballet de l’Opéra de Paris, s’associe à une troupe de musiciens et de danseurs marseillais pour transformer la Cité Radieuse en une explosion de couleurs et de communautés. Moses Sumney compose et interprète une partition originale inspirée des chansons de Baker.
Brennan Gerard et Ryan Kelly ont étudié les arts visuels, la danse classique et contemporaine, la littérature et les études de genre. Ils sont diplômés de l’Interdisciplinary Studio de UCLA à Los Angeles. Leur première exposition personnelle dans une institution européenne a été présentée au Carré d’Art – Musée d’art contemporain de Nîmes en 2022-2023. Leur travail a récemment été présenté à la Fondation Maeght Saint-Paul de Vence, National Gallery of Victoria Melbourne, Centre Pompidou Paris, Marian Goodman Gallery New York, Arta Sperto avec La Bâtie et le Mamco Genève, MOCA Los Angeles, Festival d’Automne Paris, et Getty Museum Los Angeles. Leurs œuvres font partie des collections du Guggenheim Museum New York, Hammer Museum Los Angeles, LACMA Los Angeles, FRAC Franche-Comté Besançon, Carré d’Art Nîmes et National Gallery of Victoria Melbourne.
gerardandkelly.com
La 3e édition de Dance First Think Later poursuit l’exploration du champ de la danse, dans un sens large, abordé par des points du vue chorégraphiques, performatifs, vidéos, sculpturaux ou dessinés. Les oeuvres choisies proposent des expériences esthétiques et sensorielles, tout en abordant des questions anatomiques, rituelles, politiques, identitaires, scientifiques, mémorielles, territoriales, climatiques ou thérapeutiques. Le corps, ses gestes et ses mouvements, sont au centre de questionnements humains et sociétaux, individuels et collectifs.
Avec Dance First Think Later, Arta Sperto propose une manifestation hybride, à la fois exposition et festival, qui jongle avec les caractéristiques respectives des oeuvres, leur durée, leurs besoins spatiaux et techniques. Dans cette logique, une partie de l’exposition changera de jour en jour.
La programmation regroupe une vingtaine d’artistes, duos ou collectifs, représentant dix pays d’origine et plusieurs générations (de 26 à 88 ans). Ils et elles sont identifié·e·x·s dans les champs de la danse, de la performance, de l’art contemporain, de l’image en mouvement, ou dans plusieurs de ces domaines. Tou·s·x·tes ont une pratique du mouvement dans différents types de contextes, dont des espaces d’expositions. Arta Sperto recherche cette proximité entre performers et spectateur·ice·x·s pour favoriser un rapport privilégié aux oeuvres. Il y aura une vaste installation, 6 oeuvres vidéo, 13 performances qui représentent 25 événements live, un atelier-colloque avec 8 intervenant·e·x·s, une soirée cinéma. Trois performances impliquent plus de 50 interprètes locaux. Plusieurs vidéos explorent les rapports entre corps et architecture.
Le lieu central de Dance First Think Later est le Commun. Un des grands espaces sera dédié à l’installation de Cynthia Lefebvre – qui sera activée pendant trois jours par des performances – et, en contrepoint, à la projection vidéo de Padmini Chettur. Les deux petites salles seront utilisées pour des projections vidéo en alternance, respectivement de Boris Charmatz & César Vayssié et de Carole Douillard & Babette Mangolte sur un mur blanc, et de Eszter Salamon et de Gerard & Kelly sur un écran. Ces quatre films mettent en jeu des corps en mouvement dans des architectures marquantes. L’autre grand espace sera consacré aux performances qui se succéderont pendant quatre semaines : celle de Juliette Uzor dans son installation, un programme avec Alina Arshi, Tamar Kisch et Tyra Wigg, les dernières créations respectives de DD Dorvillier et de Ola Maciejewska, une performance collective en première genevoise de Jérôme Leuba, et un projet évolutif de Ruth Childs & Cécile Bouffard.
Une sélection de partitions des performances programmées sera présentée dans un dispositif modulable. Ces éléments visuels (dessins, schémas, photos, textes, notes...), peu montrés dans les théâtres et les festivals, permettent de s’immiscer dans les processus créatifs des artistes, et apportent ainsi des éléments complémentaires à la perception et à la compréhension de leur travail.
Un des studios de l’ADC à la Maison des arts du Grütli sera l’écrin pour une performance d’Emily Mast, impliquant un musicien et six danseur·euse·x·s spécialement entraînée·e·x·s pour l’itération genevoise de la pièce. Marie-Caroline Hominal y présentera aussi une installation de deux projections vidéo ainsi qu’une nouvelle performance. Aux cinémas du Grütli, deux courts-métrages de Pascal Greco, tournés au Musée d’art et d’histoire seront projetés et suivis d’une table ronde rassemblant des protagonistes du projet. A la Maison Saint-Gervais, le collectif La Tierce se saisira du contexte spatial du 7e étage comme personnage principal de sa proposition. Et Marco Berrettini, avec Alice Gervais-Ragu, proposeront un projet de recherche sous forme d’atelier-colloque, avec la complicité de huit intervenant·e·x·s actif·ve·x.s dans différents domaines des arts et des sciences.
Un projet intégré à la programmation sera présenté plus tard, en février 2025. Il s’agit d’une performance de Joan Jonas, qui fera l’objet de répétitions et d’un workshop avec une quinzaine d’étudiant·e·x·s de la HEAD encadré·e·x·s par la directrice de mouvement Nefeli Skarmea, qui aboutira à deux présentations publiques au Cube.

Vendredi 11 octobre 2024 13:00 - 18:00
Samedi 12 octobre 2024 11:00 - 18:00
Dimanche 13 octobre 2024 11:00 - 18:00
Mardi 15 octobre 2024 13:00 - 18:00
Mercredi 16 octobre 2024 13:00 - 18:00
Jeudi 17 octobre 2024 13:00 - 18:00
Vendredi 18 octobre 2024 13:00 - 18:00
Samedi 19 octobre 2024 11:00 - 18:00
Dimanche 20 octobre 2024 11:00 - 18:00
Mardi 22 octobre 2024 13:00 - 18:00
Mercredi 23 octobre 2024 13:00 - 18:00
Jeudi 24 octobre 2024 13:00 - 18:00
Vendredi 25 octobre 2024 13:00 - 18:00
Samedi 26 octobre 2024 11:00 - 18:00
Dimanche 27 octobre 2024 11:00 - 18:00
Mardi 29 octobre 2024 13:00 - 18:00
Mercredi 30 octobre 2024 13:00 - 18:00
Jeudi 31 octobre 2024 13:00 - 18:00
Vendredi 1 novembre 2024 13:00 - 18:00
Samedi 2 novembre 2024 11:00 - 18:00
Dimanche 3 novembre 2024 11:00 - 18:00
Mardi 5 novembre 2024 13:00 - 18:00
Mercredi 6 novembre 2024 13:00 - 18:00
Jeudi 7 novembre 2024 13:00 - 18:00
Vendredi 8 novembre 2024 13:00 - 18:00
Samedi 9 novembre 2024 11:00 - 18:00
Dimanche 10 novembre 2024 11:00 - 18:00
Espaces d’exposition «Le Commun»

http://www.ville-geneve.ch/plan-ville/salles-culturelles-polyvalentes/espaces-d’exposition-«le-commun»/

rue des Vieux-Grenadiers 10, 1205 Genève
1200 Genève
Suisse

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Exposition
  • Tous publics
CHF 0.-
Réservation et billetterie
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