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Une vue de l'installation Bones Score - une table en bois est entourée de 4 tabourets. Le plateau de la table est peint en gris. Sur la table un os et une cordelette jaune. Il n'y a pas de personnages sur cette image.

Installation performative et projection au Commun, lieu central de DANCE FIRST THINK LATER; Danse, performance, arts visuels et images en mouvement. 10.10 - 10.11.24. Curation O. Kaeser / ARTA SPERTO

Bones scores, 2023, installation performative
Première présentation hors de France
Bois, médium, plexiglass, verre, miroir, os en terre cuite, terre crue, porcelaine, grès, cordes, élastiques, moules en plâtre, entonnoir en verre, scotch, craies, carton, pierres / Dimensions variables / Conception : Cynthia Lefebvre / Production : 3bisf centre d’arts contemporains d’Aix-en-Provence ; Les Instants Chavirés, Montreuil
Bones scores, 2023, 35’, vidéo full HD (split screen), couleur, son stéréo
Interprétation : Anna Massoni, Ola Maciejewska /
Images & son : Louison M. Vendassi, François Ségallou, Jérémie Van Quynh /
Soutiens : 3bisf centre d’arts contemporains d’Aix-en-Provence / l’ONDA – Office national de diffusion artistique, dans le cadre du dispositif Écran vivant / Les Laboratoires d’Aubervilliers
Mêlant installations sculpturales, performances, céramique, films, danse, anatomie, Cynthia Lefebvre explore divers champs qui partagent une même vulnérabilité et un goût prononcé pour les équilibres précaires. Parfois évolutives, avec le corps pour principal outil d’investigation, ses œuvres s’inscrivent dans un rapport au temps étiré et ralenti. À la fois instrument, filtre et réceptacle, ce corps est un espace de circulations, parcouru de flux, de liens, d’articulations.
Bones scores est une installation conçue comme un espace scénique prêt à accueillir une série de performances. À mi-chemin entre le Muséum d’Histoire Naturelle, le conservatoire d’anatomie, l’atelier de l’artiste, l’ostéothèque et l’évocation de pièces historiques de design, Bones scores convoque autant d’univers que de lieux marqués différemment par leur rapport au corps. Composée de plateaux de jeux, meuble à tiroirs, socles, étagères et caissons, l’installation présente une partie des 206 os de notre squelette – ici modelés en argile –, dans l’attente de leur activation. Bones scores raconte l’histoire de leurs formes et des gestes qui y sont associés. On plonge dans ce puzzle osseux qui offre une multitude de possibilités anatomiques et nous rappelle que l’os est un appareil de relation. Une histoire d’équilibre, entre solidité, légèreté, flexibilité et souplesse. À la fois charpente et tissu réactif, l’os est un processus qui s’inscrit dans un continuum vivant. Dans sa version pour 2 écrans, la vidéo Bones scores est une narration en 8 chapitres, une somme de strates que deux interprètes prennent soin de découvrir en touchant à la pulpe des doigts. Entre os qui dort et céramique qui frotte, Bones scores vibre en miroir.
Initialement formée à la céramique et à la culture chorégraphique, Cynthia Lefebvre est diplômée de l’ENSBA Paris où elle développe un travail sculptural en parallèle de pratiques performatives, chorégraphiques et collectives. Elle travaille avec les danseuses- chorégraphes Sonia Garcia, Anna Massoni, Ola Maciejewska et Emmanuelle Huynh. Ses expositions et performances ont été présentées au CND Pantin, Le Louvre Paris, La Villette Paris, Centquatre Paris, Frac Ile-de-France Paris, Crédac Ivry-sur-Seine, Le 19 CRAC Montbéliard, La Crypte d’Orsay, Galerie Bertrand Grimont Paris, 3bisf Aix-en-Provence, Les Instants Chavirés Montreuil, La Manufacture CDCN Nouvelle Acquitaine Bordeaux, L’Arc-scène nationale Le Creusot, Lux Perpetua Art Center Merida Mexique. En 2024, elle présente les performances Bones scores avec Sonia Garcia et l’ensemble UN au festival Ad jardinum à Ligueux ; Les os lourdes, une soirée astrale au 3bisf à Aix-en-Provence ; le film Bones scores au Festival Les Inaccoutumés à La Ménagerie de Verre à Paris ; et participe à l’exposition collective Manutensions à la scène nationale de l’Arc, Le Creusot. Son travail fait partie des collections du FRAC Normandie-Caen et du FRAC Franche-Comté.
La 3e édition de Dance First Think Later poursuit l’exploration du champ de la danse, dans un sens large, abordé par des points du vue chorégraphiques, performatifs, vidéos, sculpturaux ou dessinés. Les oeuvres choisies proposent des expériences esthétiques et sensorielles, tout en abordant des questions anatomiques, rituelles, politiques, identitaires, scientifiques, mémorielles, territoriales, climatiques ou thérapeutiques. Le corps, ses gestes et ses mouvements, sont au centre de questionnements humains et sociétaux, individuels et collectifs.
Avec Dance First Think Later, Arta Sperto propose une manifestation hybride, à la fois exposition et festival, qui jongle avec les caractéristiques respectives des oeuvres, leur durée, leurs besoins spatiaux et techniques. Dans cette logique, une partie de l’exposition changera de jour en jour.
La programmation regroupe une vingtaine d’artistes, duos ou collectifs, représentant dix pays d’origine et plusieurs générations (de 26 à 88 ans). Ils et elles sont identifié·e·x·s dans les champs de la danse, de la performance, de l’art contemporain, de l’image en mouvement, ou dans plusieurs de ces domaines. Tou·s·x·tes ont une pratique du mouvement dans différents types de contextes, dont des espaces d’expositions. Arta Sperto recherche cette proximité entre performers et spectateur·ice·x·s pour favoriser un rapport privilégié aux oeuvres. Il y aura une vaste installation, 6 oeuvres vidéo, 13 performances qui représentent 25 événements live, un atelier-colloque avec 8 intervenant·e·x·s, une soirée cinéma. Trois performances impliquent plus de 50 interprètes locaux. Plusieurs vidéos explorent les rapports entre corps et architecture.
Le lieu central de Dance First Think Later est le Commun. Un des grands espaces sera dédié à l’installation de Cynthia Lefebvre – qui sera activée pendant trois jours par des performances – et, en contrepoint, à la projection vidéo de Padmini Chettur. Les deux petites salles seront utilisées pour des projections vidéo en alternance, respectivement de Boris Charmatz & César Vayssié et de Carole Douillard & Babette Mangolte sur un mur blanc, et de Eszter Salamon et de Gerard & Kelly sur un écran. Ces quatre films mettent en jeu des corps en mouvement dans des architectures marquantes. L’autre grand espace sera consacré aux performances qui se succéderont pendant quatre semaines : celle de Juliette Uzor dans son installation, un programme avec Alina Arshi, Tamar Kisch et Tyra Wigg, les dernières créations respectives de DD Dorvillier et de Ola Maciejewska, une performance collective en première genevoise de Jérôme Leuba, et un projet évolutif de Ruth Childs & Cécile Bouffard.
Une sélection de partitions des performances programmées sera présentée dans un dispositif modulable. Ces éléments visuels (dessins, schémas, photos, textes, notes...), peu montrés dans les théâtres et les festivals, permettent de s’immiscer dans les processus créatifs des artistes, et apportent ainsi des éléments complémentaires à la perception et à la compréhension de leur travail.
Un des studios de l’ADC à la Maison des arts du Grütli sera l’écrin pour une performance d’Emily Mast, impliquant un musicien et six danseur·euse·x·s spécialement entraînée·e·x·s pour l’itération genevoise de la pièce. Marie-Caroline Hominal y présentera aussi une installation de deux projections vidéo ainsi qu’une nouvelle performance. Aux cinémas du Grütli, deux courts-métrages de Pascal Greco, tournés au Musée d’art et d’histoire seront projetés et suivis d’une table ronde rassemblant des protagonistes du projet. A la Maison Saint-Gervais, le collectif La Tierce se saisira du contexte spatial du 7e étage comme personnage principal de sa proposition. Et Marco Berrettini, avec Alice Gervais-Ragu, proposeront un projet de recherche sous forme d’atelier-colloque, avec la complicité de huit intervenant·e·x·s actif·ve·x.s dans différents domaines des arts et des sciences.
Un projet intégré à la programmation sera présenté plus tard, en février 2025. Il s’agit d’une performance de Joan Jonas, qui fera l’objet de répétitions et d’un workshop avec une quinzaine d’étudiant·e·x·s de la HEAD encadré·e·x·s par la directrice de mouvement Nefeli Skarmea, qui aboutira à deux présentations publiques au Cube.

Vendredi 11 octobre 2024 13:30 - 18:00
Samedi 12 octobre 2024 11:00 - 18:00
Dimanche 13 octobre 2024 11:00 - 18:00
Mardi 15 octobre 2024 13:30 - 18:00
Mercredi 16 octobre 2024 13:30 - 18:00
Jeudi 17 octobre 2024 13:30 - 18:00
Vendredi 18 octobre 2024 13:30 - 18:00
Samedi 19 octobre 2024 11:00 - 18:00
Dimanche 20 octobre 2024 11:00 - 18:00
Mardi 22 octobre 2024 13:30 - 18:00
Mercredi 23 octobre 2024 13:30 - 18:00
Jeudi 24 octobre 2024 13:30 - 18:00
Vendredi 25 octobre 2024 13:30 - 18:00
Samedi 26 octobre 2024 11:00 - 18:00
Dimanche 27 octobre 2024 11:00 - 18:00
Mardi 29 octobre 2024 13:30 - 18:00
Mercredi 30 octobre 2024 13:30 - 18:00
Jeudi 31 octobre 2024 13:30 - 18:00
Vendredi 1 novembre 2024 13:30 - 18:00
Samedi 2 novembre 2024 11:00 - 18:00
Dimanche 3 novembre 2024 11:00 - 18:00
Mardi 5 novembre 2024 13:30 - 18:00
Mercredi 6 novembre 2024 13:30 - 18:00
Jeudi 7 novembre 2024 13:30 - 18:00
Vendredi 8 novembre 2024 13:30 - 18:00
Samedi 9 novembre 2024 11:00 - 18:00
Dimanche 10 novembre 2024 11:00 - 18:00
Espaces d’exposition «Le Commun»

http://www.ville-geneve.ch/plan-ville/salles-culturelles-polyvalentes/espaces-d’exposition-«le-commun»/

rue des Vieux-Grenadiers 10, 1205 Genève
1200 Genève
Suisse

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Exposition
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