Atacama

Atacama est un voyage dans la mémoire d’une famille, de l’Angleterre au Chili, de l’Australie à Genève. Un voyage qui interroge la mémoire individuelle et collective.
Avec Atacama, la petite histoire rejoint la grande histoire. Ce récit très personnel ouvre sur les questions de migration, d’identité et de colonialisme. Sur comment les rapports de domination structurent toujours nos relations, nos imaginaires, nos modes de pensée et d’agir.
On va parler de territoire, de distance, d’exil, d’amitiés. C’est une histoire de couches. De sédiments. De sable. D’extraction minière. De vent. De culs-de-sac. De déviations. D’autoroutes. De pistes. De mer. Tout cela en musique, en images et en poésie. Des voix qui chantent, qui disent, qui raclent, qui rient, qui pleurent. Tisser. Ces voix. Les broder. Tirer un fil. Puis un autre. Les entrelacer. Les emmêler. Les perdre. Les retrouver.
Distribution
Michele Millner mise en scène, jeu, chant et dramaturgie mise en scène et dramaturgie
Naïma Arlaud mise en scène et dramaturgie
Meret Mohr Millner (il/iel) jeu, chant, dramaturgie et composition
Yves Cerf saxophones, quenas et composition
Raimundo Santander guitares et composition
Sylvain Fournier percussions, batterie et composition
Mael Godinat piano, clarinette basse, saxophone alto et composition
Sol Diaz dessin, illustration et animation
Riccardo Willig photo et vidéo
Noé Forissier et Jules Bovard scénographie, lumière et technique
Sarah Bussy stagiaire
Julie Delieutraz costumes
Jean-Baptiste Bosshard création son
Accompagnement dramaturgique par Patricia Moscoso (journaliste au Chili)
et Chiara Curonici (psychologue en Suisse)
Souad von Allmen administration et communication
Leonardo Rafael collaboration
Eliam Cerf dossier pédagogique
Helder da Silva graphisme
« Une histoire de langues qui s’apprennent, qui se parlent, qui s’oublient, qui se perdent. Qui se retrouvent. Et c’est peut-être de là qui vient notre passion pour la poésie, à mon enfant et à moi-même. Dans le grand barnum contemporain, tout poème lu, dit, écrit, entendu est un contre-pied, un acte de résistance. Car il faut de la poésie. Celle qui illimite le réel. Celle qui nous permet d’imaginer et de dépasser ce qui nous contraint. » Michele Millner
Autour du spectacle
Toute une série d’événements sont organisés au Grand Café de la Parfumerie
• Exposition toute la durée des spectacles, photos de Riccardo Willig et dessins de Sol Diaz
• Concerts et Ch’alla tous les vendredis et samedis à 21h30, ainsi que le dimanche à 11h
• Bord de scène-échange sur l’extractivisme le dimanche 3 novembre à 18h30 avec des activistes pour la justice climatique
Pour plus d’informations https://theatrespirale.com/spectacle/atacama/